I have been studying the work of Barbara Hepworth as representative of a moment of post-war optimism, expressed through abstract means. Hepworth was explicit in this regard: she regarded abstract art as best suited to represent abstract ideas. Her most famous public work, Single Form (first image right), commissioned for and installed in the forecourt of the United Nations building in New York, was conceived to stand for the ideals of unity and dialogue at the heart of the UN program. The beauty of the work, being abstract (unlike figurative sculpture) is that it remains fluid, inviting new interpretations. And although it is deeply invested with the ideas and intentions of its sculptor, it’s meaning is constantly being renegotiated: it’s a changing, living work. I have conceived a group of six abstract sculptures (scroll right for documentation of studio maquette)—based on the six segments of Hepworth’s original—in smooth, dark-red concrete, seemingly randomly placed in the courtyard, the esplanade and in the peristyle of the new Lycée. (Two of the forms are “tipped over” so they can be used as seating.) The work evokes the mystery and discovery of archeology, like fragments of an ancient Greek stone column, come to rest in the foliage.
J’ai étudié l’œuvre de Barbara Hepworth qui représente un moment d’optimisme d’après-guerre, exprimé par des moyens abstraits. Hepworth insistait toujours sur le fait qu’elle considérait l’abstraction comme le style le mieux adapté pour représenter des idées abstraites. Son œuvre la plus célèbre, Single Form (première image à droite) commandée pour être installée sur le parvis de l’immeuble des Nations Unies à New York, a été conçue pour représenter les idéaux d’unité et de dialogue au cœur du programme de l’ONU. La beauté de cette œuvre abstraite réside dans son caractère fluide, qui invite de nouvelles interprétations (contrairement à la sculpture figurative). Même si elle est profondément investie avec les idées et les intentions de sa créatrice, sa signification est constamment renégociée : c’est une œuvre qui change, qui vit. J’ai conçu six sculptures abstraites (documentation de la maquette, à droite)—basées sur les formes originales de Hepworth—en béton rouge, placées de façon aléatoires dans la cour, l’esplanade et dans le péristyle du nouveau lycée. (Deux sculptures donnent l’impression d’être tombées sur le côté permettant leur utilisation comme banc). Cette œuvre évoque le mystère et la découverte de l’archéologie comme les fragments d’une colonne de pierre antique, reposant dans le feuillage.